L'élevage des Mauves Bruyères
" Il n'y a pas de bons chiens de travail sans bons éleveurs", c'est ce que j'ai toujours pensé et, en tant que dresseur et compétiteur, je ne pouvais pas manquer de m'intéresser à l'élevage et à la sélection des lignées.
Ayant démarré avec des Briards dans diverses disciplines (agility, pistage, ring), le travail sur troupeau avec Diva des Mauves Bruyères (brevet troupeau) puis surtout sa fille Ilouette des Mauves Bruyères (2 championnats de France Interraces) m'a progressivement amené à apprécier également d'autres races bergères : le Beauceron par l'intermédiaire de Nouba du Baconnais (producteur Didier Girard), une chienne dotée d'autant d'instinct que de caractère, que ma compagne de l'époque Sophie Colladant mènera au brevet, puis le Berger des Pyrénées avec Oursonne du Mont Kerchouan (producteur Jean-Michel Jolly) qui, avec ses deux participations en Championnat de France et ses apparitions remarquées en finale du concours d'Aramits, n'a pas fait honte à sa célèbre maman Joy des Transhumants, produite par Pierre Trolliet et conduite avec brio par Jean-Michel.
Et il y eu Much du Chêne de Montels, première Border Collie à poser les pattes à la ferme de Pougniquet, presque par effraction puisque nous avions acheté ce chiot à Jean-François Calmet pour un voisin qui avait quelques brebis et rêvait d'un Border. Mais Sophie a commencé à la dresser pour notre voisin, Constant, puis elle l'a sortie en concours, puis Much a eu des chiots et Constant nous a offert deux petites chiennes, Only et Oulala, puis...
Je savais bien qu'il ne fallait pas que je commence!
De concours en concours, je deviens juge, et confirmateur pour la race du Border Collie.
Aujourd'hui, la ferme de Pougniquet héberge des Border Collie et des Montagne des Pyrénées.